Reçus à la Plateforme au troisième essaicontent with audio
Une famille soudanaise qu’on connaissait de l’Italie […] nous a expliqué comment faire pour demander l’asile et nous a dit qu’on devait aller à la Plateforme [...]
Une famille soudanaise qu’on connaissait de l’Italie […] nous a expliqué comment faire pour demander l’asile et nous a dit qu’on devait aller à la Plateforme [...]
En enfin il y a des espaces de rencontres très importants pour moi, les seules permettant d’oublier nos respectives galères: les jeudi après-midi on se retrouve avec des copains italiens, soudanais, afghans pour boire un thé, tchatcher, jouer aux échecs, à Manifesten [...]
Avec le changement de statut, le renouvellement de mon titre de séjour (toujours d’un an) s’est fait plus facilement [...]
Pour manger y a des endroits où on mange, je vais chez les Sœurs au boulevard National… À la Plateforme ils m’ont dit d’aller au Refuge mais là bas c’est juste café, je n’y vais plus ; je vais prendre le café à SOS Voyageurs, à la Gare Saint-Charles [...]
Pour manger : il y a le petit déjeuner et le diner à Forbin [...]
Pour manger nous sommes allé au Restaurant NOGA pour 1 mois, puis on a dû arrêter car il n’y avait plus de place [...]
Sur le cours Julien, il y a le Restaurant Noga, qui sert des repas aux personnes en situation de précarité, mais il faut être envoyé par des structures d’accompagnement social [...]
À Casa Consolat, une café associatif, ils servent des repas solidaires, après le service de midi, s’il reste des choses à manger [...]
En tant qu’Allemand, tu ne dois pas aller à la Préfecture pour te déclarer ou demander un titre de séjour ; ma pièce d’identité allemande est reconnue et me donne le droit d’être en France [...]
Je suis allé à la Préfecture, à 6 heures du matin, pour faire la queue pour demander mon permis de séjour [...]
Pour le logement, je loue une chambre sur le campus universitaire de Luminy pour un montant de 258 euros [...]
Pour ce que j’ai appris, il y a plusieurs cas de figure pour obtenir un permis de séjour pour motifs professionnels : tu peux présenter une demande en tant que travailleur indépendant (auto entrepreneur), ou bien salarié, ou bien comme employé dans le secteur culturel [...]
J’ai regardé parfois les sites institutionnels, on y retrouve une information précise sur les papiers à fournir, par exemple, mais pas beaucoup plus [...]
J’ai demandé de l’aide pour avoir une solution d’hébergement, mais il n’y en avait pas, à part le 115 et je ne pouvais pas aller dormir dans un endroit comme ça… la Madrague (Unité d’hébergement d’Urgence) me rappelle trop les camps en Bulgarie, où il y avait beaucoup de monde dans la même pièce, enfermés…
Pour l’inscription au cours de langue de l’ADEF, j’avais fourni une pièce d’identité italienne, sur laquelle figurait néanmoins ma nationalité pakistanaise… Mais en Italie j’avais un permis de séjour illimité ! Je ne pensais pas d’être clandestine en venant en France ! Ils m’ont dit que si je pouvais présenter une lettre officielle qui affirmait que j’avais le droit de travailler partout en Europe ils auraient débloqué mon dossier : je suis allée en Italie, j’ai demandé à l’assistante sociale qui me suivait à la Mairie du village… mais tout le monde me disait que ce type de document n’existait pas [...]
C’est les rencontres qui m’ont sauvé [...]
En arrivant, je ne savais rien sur Marseille ni sur la France (je visais des pays anglophones, en principe), mais l’ami que j’avais ici m’a hébergé le premier mois [...]
Au Pôle-Emploi j’ai souvent eu des soucis par rapport à la reconnaissance des mes titres et diplômes italiens [...]
J’ai enfin pu ouvrir un compte en banque : jusque-là je n’avais pas pu le faire, puisque je n’avais pas de contrat de travail [...]
En parallèle, je suivais des cours de français financés par l’UE, au CIERES, proche de la Porte d’Aix : mon prof m’a prêté sa cravate pour aller faire le tour des hôtels… donc avec des achats très bon marché et la collaboration des gens que je connaissais j’ai pu démarrer dans ma recherche avec une image acceptable [...]
L’association Une terre culturelle (UTC) est une association qui mène des programmes d’échanges culturels entre l’Europe et l’Afrique, financée par l’Office franco-allemand de la jeunesse, leur bureau est situé près de la station de métro Bougainville [...]
Il y a plein d’associations et de bars associatifs qui aident beaucoup, c’est facile de rentrer en contact avec eux et commencer à collaborer, en tant que bénévole [...]
Concernant le service civique, on gagne 500 euros, versés par l’Etat par le biais de l’ASP (Agence de services et de paiement), qui s’occupe de verser 400 euros au stagiaire, et on lui ajoute les 100 euros qui ont été déjà envoyé à l’association, ça fera 500 euros pour le stagiaire [...]
En 2014, j’ai commencé à penser à venir m’installer à Marseille ; je suis japonais et j’avais encore le visa allemand, et je pensais que ça me donnait le droit de le faire [...]
Ça a été en tout cas une période compliquée du point de vue financier : le Master était subventionné avec des bourses Erasmus Mundus [...]
Quand je suis arrivé à Marseille je n’avais qu’un petit sac à dos, puisque je devais rentrer au bout d’une semaine [...]
Je suis avec ma famille [...]
Le problème pour moi c’était que je devais me rendre au Japon en septembre, et je n’étais pas sûr que le récépissé [de demande de titre de séjour] me donnait le droit de le faire, on me donnait des informations contradictoires par rapport à ça [...]
L’employée de la Préfecture nous a répondu : « Mais vous êtes mariés ! Vous n’avez plus besoin de permis de séjour, il vous suffit de votre livret de famille [...]
Grâce à internet, il arrive que je fasse aussi du Woofing (via les sites de Woofing France) [...]