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Pour moi, au début, l’intégration passait surtout par le cercle de mes camarades à l’université. Les associations que j’ai découvertes, je les ai connues grâce aux étudiants que je côtoyais. Après mes études, je me suis un peu plus investi dans certaines associations à Marseille, ici et là, notamment dans l’agriculture urbaine, comme Potager Partagé.
Potager Partagé organisait des événements où l’on pouvait participer, et il y avait aussi la possibilité d’avoir un petit potager chez eux. On pouvait y faire du bénévolat ; pour ma part, j’ai surtout participé de manière ponctuelle. Je ne me suis pas installé durablement dans une association en faisant très régulièrement du bénévolat : c’est plutôt quelque chose que j’ai fait dans différents endroits.

Par exemple, il y a Le talus, situé dans le douzième arrondissement mais très proche du cinquième. Dans le treizième arrondissement, il existe aussi Terre d’Entraide et de Partage, un jardin urbain géré par des habitants du quartier : chacun peut y avoir une petite parcelle pour cultiver des choses. Globalement, dans le treizième, il y a beaucoup de jardins partagés, et l’on peut facilement entrer en contact avec l’association Terre d’Entraide et de Partage.

Pour les personnes qui habitent dans le centre-ville, il existe un lieu où tout le monde est bienvenu pour des soirées : la DAR, un centre social autogéré assez connu, où l’on peut rencontrer des personnes sympathiques et se faire des amis.

Parmi d’autres lieux de sociabilité, je conseille aussi le bar Casa Consolat. C’est un endroit très agréable, et si vous êtes italien, vous y trouverez beaucoup d’Italiens installés à Marseille. On peut y manger, ils organisent des soirées, et le lieu fonctionne en partie en autogestion. Je pense qu’il est même possible de leur proposer des activités ou des événements. C’est un lieu géré par des Italiens mais bien sûr ouvert à tout le monde.

il existe aussi des lieux de sociabilité. Par exemple, La Maladroite est un club de boxe autogéré, où les entraînements sont proposés en fonction des envies des participant·es. Ce n’est même pas une association : c’est un collectif lié au réseau international du sport populaire. Beaucoup d’Italiens y participent, car à l’origine ce sont des Italiens qui ont grandi à Marseille et qui l’ont fondé. En Italie, il existe tout un réseau de collectifs de boxe populaire, avec une philosophie du sport non compétitif : un sport pour la santé, pour rencontrer du monde, et non pour gagner des tournois. Les rencontres sont davantage des moments d’entraînement collectif, et ils voyagent souvent à Bologne ou à Turin.

Il y a aussi des cercles de parole liés au féminisme. Par exemple, au Planning Familial, où je suis allé récemment, plusieurs associations organisent des cercles de discussion. Certains sont en non-mixité femmes, d’autres sont mixtes. Il existe notamment un collectif national, « Nous sommes…, présent aussi à Marseille chaque mois.
Au Planning Familial, il y a de nombreux événements autour de thèmes comme le féminisme, la sexualité, la contraception – y compris la contraception masculine. Il y a par exemple le collectif Treizeticules, qui donne des informations sur la contraception masculine et explique comment les hommes peuvent s’impliquer dans la prise en charge contraceptive.

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Permanences confidentielles : la sexualité, le corps, la contraception, les méthodes d’interruption volontaire de grossesse (IVG), les infections sexuellement transmissibles (IST), les violences...