Récit de Sabrine

L’arrivée à Marseille

Je suis arrivée à Marseille en 2009, pour m’y installer. En réalité je connaissais déjà la ville : pour mon ancien travail, avant 2009, j’ai fait beaucoup d’allers-retours entre Alexandrie, Marseille et Arles, pendant neuf ans, sur des projets d’échange entre les deux côtés de la Méditerranée. C’était toujours des initiatives portées par des structures françaises, initialement concernant les enfants des rues et les femmes villageoises, puis la sensibilisation sur le patrimoine méditerranéen.

Le premier visa temporaire que j’ai eu, je l’ai obtenu facilement… Il est largement plus facile de l’obtenir quand tu es une femme seule, et qu’en plus tu n’as pas un prénom arabe, comme c’est le cas pour moi… Je pense que si tu es un garçon et que tu t’appelles Mohamed, on te demande beaucoup plus de papiers, de justificatifs, avant de te donner le visa.

C’est après mon mariage avec un français que tout a changé, dans mon cas. Mais en général, à l’époque, tout était plus facile, aujourd’hui les choses ont radicalement changé. Je pouvais obtenir des visas d’un ou deux ans, qui me permettaient plusieurs entrées en France, et je pouvais les retirer directement à Alexandrie. Aujourd’hui, tu es obligé de te déplacer au Caire, le visa pour la France n’étant plus délivré que là-bas.  

Quand j’ai finalement décidé de résider ici, je croyais que tout allait être facile, puisqu’il n’y avait pas vraiment de nouveautés pour moi : je connaissais la ville, le Pays… Je savais à quoi m’attendre.

Mais le long séjour s’est révélé complètement différent du court séjour.

J’ai décidé de m’installer en France pour des raisons sentimentales, mon copain étant français ; mais en Égypte j’avais un bon emploi, et ma vie était là-bas. Je ne voulais pas tout abandonner et partir sans rien, juste pour suivre quelqu’un. Je voulais partir avec un projet, quelque chose à faire en France.

J’ai ainsi trouvé un programme Européen qui me permettait de faire un long séjour, de 12 mois, en Service Volontaire Européen, qui s’ouvrait, cette année pour la première fois, sur la Méditerranée, en permettant à des jeunes des Pays tiers de venir faire du bénévolat en Europe. Au bout de cette année, on s’est retrouvé à devoir décider où s’installer, en France ou en Égypte. Et notre choix à été de rester en France.

Mon compagnon était d’Avignon, mais j’avais trouvé un poste à Marseille.

Pour ma culture, pour pouvoir m’installer ici avec un homme, il était inévitable qu’on se marie, pour présenter officiellement cette personne à la famille, etc. Pour l’État français l’exigence était la même, si on voulait vivre ensemble en France, on était obligé de se marier… en fait pour des raisons culturelles et administratives nous n’avions pas cette liberté qu’ont les autres de se dire : « On va vivre ensemble encore quelque temps, on voit comment ça se passe, et le moment venu, si ça nous dit, on se pacsera, ou bien on se mariera… ».

En 2010, on s’est donc marié… mais cela n’a pas rendu les choses plus faciles !

 

Une escale en Allemagne bien plus longue que prévu

Après le SVE, je devais rentrer au Pays, avec un vol déterminé avant de venir en Europe, remboursé par l’UE, dans les jours suivant la fin du service volontaire. Mais juste à ce moment, mon copain a trouvé un acheteur pour un studio dont il était propriétaire et qu’il avait mis en vente depuis au moins un an. Le notaire nous a informé que pour que la vente puisse être réalisée, je devais être présente et signer des documents, puisqu’en tant quépouse j’étais devenue aussi propriétaire de ce bien, en vertu de la communauté de biens.

La date de la cession du bien étant fixée après l’expiration de mon visa. Nous nous sommes rendus à la Préfecture, pour demander une prolongation des mes droits de permanence en France qui nous permette de finaliser ces démarches, pour lesquelles ma présence était devenue nécessaire. L’employée de la Préfecture nous a répondu : « Mais vous êtes mariés ! Vous n’avez plus besoin de permis de séjour, il vous suffit de votre livret de famille. Gardez-le sur vous, pour pouvoir le montrer si on vous demande des papiers, et c’est bon » . J’ai demandé, un peu surprise :  « Vous êtes sûre, madame ? ». Elle nous a confirmé : « Vous n’êtes pas les seuls dans cette condition, il y en a plein comme vous », nous a-t-elle répondu, étonnée de notre ‘naïveté’.

Je suis donc restée en France deux semaines après l’expiration de mon visa, avec mon livret de famille comme justificatif de ma situation. Quand finalement j’ai pu partir, mon vol faisait escale à Munich, en Allemagne. Les problèmes sont arrivés dans l’aéroport de la ville bavaroise : ils ont découvert que je n’avais pas de visa valide pour l’UE, et pour ce motif je ne pouvais pas poursuivre vers l’Égypte. Ils m’ont mis dans un bureau de la police aéroportuaire, dans une sorte d’état de détention ; ils ont commencé à me poser des questions pour comprendre pourquoi j’étais restée en France au-delà de mes droits de séjour, et qu’est-ce que j’allais faire en Égypte… avec un ton de soupçon. J’avais sur moi tous mes documents, y compris ceux relatifs au SVE et à la vente de l’appartement. J’ai tout expliqué et ils ont appelé un spécialiste en droit de séjour européen.

Ils ont vérifié auprès des autorités françaises que toute mon histoire était vraie, chose qu’ils ont tout de suite reconnu : « On sait que vous nous avez dit la vérité, nous avons tout vérifié. Par contre, nous ne pouvons pas vous laisser poursuivre votre voyage, puisque votre présence sur le territoire européen reste quand même illégale, et nous devons œuvrer en défense de la citoyenneté européenne ». En fait, comme ils me l’ont expliqué, la dame de la Préfecture, à Marseille, n’avait pas précisé que le livret de famille serait accepté comme titre de séjour exclusivement en France et que, par conséquent, je n’avais pas le droit d’aller dans un autre pays européen.

Ils m’ont donc dit qu’il existait deux solutions pour ma situation. La première, la plus drastique, une expulsion vers l’Égypte ! J’ai demandé ce qu’il allait se passer à mon arrivée dans un aéroport égyptien, et surtout au moment où j’allais demander un nouveau titre de séjour à la France, ou à un autre Pays de l’UE. Ils n’ont pas su me répondre.

La deuxième, la plus absurde, mais la seule qui puisse empêcher mon expulsion : étant donné que j’étais mariée à un citoyen européen, je pouvais quitter le territoire de l’UE seulement accompagnée par lui. Il fallait que mon mari soit à côté de moi au moment où j’allais franchir la frontière, c’est à dire le contrôle de passeport de l’aéroport allemand. J’ai protesté, en disant que j’avais 28 ans, que je pouvais décider où aller sans avoir besoin d’un mari ou d’un père qui s’occupe de moi. Ils m’ont expliqué que c’était une façon de s’assurer que je quittais le territoire européen en accord avec mon mari, et qu’il ne s’agissait pas, par exemple, d’une ‘fuite’ due à un problème avec lui ou avec les institutions françaises.

C’était donc le moyen qu’ils avaient de protéger le citoyen européen qu’était mon mari : il lui ont donné jusqu’à 10h du soir pour me rejoindre à Munich et éviter mon expulsion. Et pour ce faire, comme il était à Avignon, la seule solution a été d’acheter un billet pour le premier vol, qui lui a coûté 1500 euro (jolie façon de le protéger!).

A son atterrissage, deux policiers le prennent en charge : ils lui expliquent la situation et insistent sur le fait qu’il fallait absolument que je passe la douane à côté de lui. Ils lui disent même que pendant tout le temps où nous allions rester sur le territoire allemand, avant le départ, il ne fallait pas que je m’éloigne de lui de plus d’une certaine quantité de mètres…je ne me souviens plus combien. Ils lui donnent une lettre contenant ces dispositions et qui nous servirait au moment d’embarquer .

On s’est mis à la recherche d’un nouveau vol pour moi, mais tout était complet… on en a trouvé un deux jours plus tard, mais ayant déjà dépensé beaucoup d’argent pour le vol que j’avais perdu et celui de mon mari, nous ne pouvions pas nous permettre de payer un hôtel en ville. Donc, nous avons passé deux jours dans l’aéroport, pendant lesquels nous tâchions de respecter les consignes de proximité qu’on nous avait imposées. Et aussi, nous essayions de rigoler de la situation, de garder le moral.

Au contrôle de passeport, on s’est donc présenté ensemble, moi sans un visa Schengen, lui sans un billet d’avion ! Quand on a montré la lettre, la police des frontières n’a pas caché son embarras vis à vis de la situation par laquelle on nous avait fait passer. Le fait est qu’ils ont pris les documents de mon mari et la lettre et nous sommes passés : je n’existais plus, mon passeport n’a pas été regardé, j’étais un accessoire qui voyageait avec Monsieur S. !

En Égypte, je me retrouve dans la situation de demander un visa pour la France, mais cette fois ce n’est plus pour des raisons professionnelles, comme je l’avais déjà fait, sans trop de problèmes, dans le passé : cette fois, je veux aller m’installer en France, pour y vivre avec mon mari, et la chose se révèle bien plus compliquée.

 

Le mariage mixte et le séjour de longue durée

Je me renseigne sur les démarches à faire, en même temps que je prépare le mariage au pays (mon mari allait me rejoindre). Sur le site de l’Ambassade, j’apprends qu’il faudra donner une pièce d’identité du conjoint, au choix, entre une carte d’identité, un passeport ou un certificat de nationalité française. On décide de donner le passeport biométrique, qui semble être la solution préférée et la plus rapide pour l’Administration française. Quelque semaine après, je reçois des appels de l’Ambassade, qui me laisse des message en sollicitant un ‘ID’ de mon mari (ils utilisent l’abréviation prononcée à l’anglaise, en fait ce sont des prestataires qui font les appels, pas forcément francophones). Quand j’arrive à les avoir au téléphone, je leur demande de préciser ce que ‘ID’ signifie, puisque nous avions déjà présenté son passeport que nous estimions suffisant pour prouver son identité.

En fait, il fallait aussi la carte d’identité nationale… ils reconnaissaient que sur leur site on comprenait le contraire, mais elle était bien nécessaire. De cette manière, on a perdu des semaines, la fête pour le mariage était désormais imminente et je risquais de ne pas pouvoir partir avec mon mari, une fois les célébrations terminées. En réponse à mes plaintes, afin d’accélérer le dossier, l’Ambassade du Caire charge le consulat d’Alexandrie de mener une ‘enquête’ sur nous . Mon mari reçoit quelque jour après un appel du consulat, qui lui demande si ses parents sont bien nés en France, pour mettre au clair qu’il était bien français à 100 %.

Dix jours avant le mariage, le visa est prêt : au moment de le retirer, je lis sur le document qu’il s’agit d’un « VISA France », l’espace Schengen n’y figurait pas. Et mon vol était un Lufthansa, avec escale en Allemagne ! C’était reparti… Appels à droite et à gauche, mais surtout mails : c’est ça que j’ai compris, qu’il faut toujours tout demander et se procurer des traces des réponses qu’on reçoit. Avec la dame de la Préfecture de Marseille j’aurais dû faire la même chose : en demandant d’écrire une réponse, tu mets ton interlocuteur dans l’obligation de penser à tous les cas de figures, et elle aurait peut-être pensé à préciser qu’en dehors de la France je deviendrais une clandestine.

Le consulat d’Alexandrie ne savait pas me donner une réponse, j’ai donc écrit à d’autres institutions en disant que s’ils ne me répondaient pas ils allaient être responsables de ma situation notamment lors du passage en Allemagne. J’ai finalement été rassurée par le consul d’Alexandrie, qui a vérifié que le code qui apparaissait sur le Visa m’autorisait à un transit dans un pays membre de l’UE. Effectivement, le voyage de retour s’est bien passé.

Le consulat m’avait aussi informée que, dès mon arrivée, il fallait que j’envoie mon dossier à la Préfecture, pour régulariser ma situation de façon durable. Chose que j’ai fait, au mois d’octobre. Cinq mois après, la Préfecture me contacte pour m’informer que mon dossier n’avait rien à faire chez eux et qu’il fallait que je le donne à l’OFII. On était crevés…ça faisait cinq mois que j’étais en France avec ce visa temporaire qui ne me donnait pas le droit de bouger : pour Noël nos familles s’étaient réunies en Suisse, et nous n’avons pas pu les rejoindre, à cause de ces limitations.

Nous sommes allés à l’OFII, et nous avons craqué : « Nous sommes fatigués », nous avons commencé par ça… Quelque mois après je reçois les documents, mais ce n’est qu’un récépissé provisoire, à renouveler chaque année… c’est chouette un récépissé ! Sauf que les employeurs n’acceptent pas de t’embaucher si tu ne peux pas présenter un vrai visa. C’est ce qui m’arrive : je trouve un bon poste à Paris, mais c’est juste au moment où j’attends le renouvellement de mon récepissé.

La Préfecture a pris du retard pour m’envoyer le nouveau récepissé, et pour cette raison les RH ne pouvaient pas finaliser mon embauche, parce que je ne pouvais pas justifier ma situation administrative en France.

Je me rends à la Préfecture pour présenter la situation, et on me répond : « Vous êtes comme les autres, vous attendez… ». J’insiste :  « Vous dites que les étrangers profitent de la CAF, mais quand ils ont la possibilité de travailler vous ne les mettez pas en condition de le faire ». Ma colère donne ses fruits : j’obtiens de suite une lettre signée par la Préfecture qui certifie que j’ai le droit de travailler en France, et qui suffira pour avoir le boulot. Il ne fallait pas grande chose !

Je signe mon contrat et je commence à travailler ; les mois passent, mais le récépissé n’arrive jamais. Dans la même période, mon frère allait se marier en Égypte, et j’avais bien sûr envie d’y aller. Je commence à passer des appels, bien à l’avance, pour savoir où on en est avec mon dossier et si je pourrai avoir ce papier pour me rendre au pays. On en est même arrivés à enregistrer nos conversations avec les différents employés qu’on rencontrait.

Une employée de la Préfecture que j’ai au téléphone me dit : « Si vous nous présentiez un certificat de décès de votre mère, on pourrait faire quelque chose pour accélérer la chose…mais pour un mariage on ne pourra rien faire… ». J’ai trouvé ça hallucinant, je travaillais en France depuis des mois, je n’avais rien fait de mal, au contraire ce sont eux qui n’avaient pas accompli leurs fonctions dans les temps, et encore je dois entendre un fonctionnaire de l’État qui me dit que j’aurai ma liberté de mouvement seulement dans le cas d’un décès d’un membre de ma  famille ! On se sent écrasés… j’ai même prié pour que la femme qui avait prononcé cette phrase malheureuse se rende compte de la bêtise qu’elle avait dite et, pour se faire pardonner, prenne en main mon dossier pour mettre fin à cette injustice.

Au Pays ils se préparaient à mon absence au mariage… J’aurais pu partir quand même, quitter la France sans une justificatif de séjour ne présentait pas de risque ; le problème allait être le retour, je n’avais aucune envie de rester à nouveau coincée en Égypte et de devoir recommencer le ping-pong entre les consulats et l’ambassade française. Et en plus, en France, j’avais un emploi auquel je tenais, je ne pouvais pas me permettre de le mettre en danger.

Et enfin, trois jours avant le mariage, je reçois les papiers ! J’achète un billet d’avion, qui me coûte le double de ce que j’aurais payé en m’y prenant à l’avance, mais à ce moment là tu t’en fous, t’es juste heureuse de pouvoir rentrer alors que tu n’y croyais plus.

Maintenant c’est bon, j’ai une carte de séjour de dix ans, je n’ai plus à penser à ça pour un moment !

 

La nationalité

Avant les choses étaient moins complexes pour les couples mixtes : dès que tu étais mariée avec un français, tu pouvais demander la nationalité. À partir de 2008, Sarkozy a changé la loi, en rendant plus difficiles ces démarches : il faut attendre 4 ans après le mariage pour faire la demande.

Moi, j’ai commencé à monter mon dossier l’automne dernier… et je ne sais pas très bien pourquoi, peut-être parce que j’ai fait des études et j’ai travaillé ici, ou simplement par hasard, mon dossier a été classé par ‘naturalisation’ et pas par ‘mariage’. Je ne sais pas si c’est mieux ou pas, personnellement je le préfère : je ne veux pas avoir la nationalité juste en raison d’un mariage avec un français, mais plutôt pour l’histoire qui me lie à ce pays depuis des années.

En tout cas, j’attends ce moment. Avec la carte de séjour je peux voyager dans l’espace Schengen mais je n’ai pas le droit de suivre mon mari dans d’autres pays. Récemment il a dû se rendre en Tunisie, moi j’aurais dû demander un visa au consulat tunisien… ça fait bizarre de ne pas pouvoir accompagner une personne de ta famille dans un déplacement. Tout sera réglé quand j’aurai la nationalité…

Mon numéro de sécurité social à moi

Même pour la carte vitale on a eu des soucis. Avant que je travaille, à la CPAM on m’avait dit que je devais utiliser le numéro d’assuré de mon mari pour mes soins. Par contre, au moment de signer le contrat de travail, le RH me demandait un identifiant qui ne pouvait certainement pas être celui de mon mari. Je suis retourné voir la CPAM, où on insistait en me disant que je n’avais pas de numéro d’assuré et que j’étais affiliée à celui de mon mari. J’ai demandé qu’ils impriment un justificatif qui explique ça, pour pouvoir le donner à mon futur employeur. À ce moment là, ils ont finalement ‘trouvé’ mon numéro à moi, qui d’ailleurs commençait par un ‘2’, puisque je suis une femme. Avant ça, je remplissais tout avec un numéro qui commençait par un ‘1’…c’était bizarre pour la fac, le stage, etc.

Il m’ont dit que le mien était provisoire et à utiliser exclusivement pour l’embauche, en attendant que mon régime soit mis à jour une fois le contrat signé.

La recherche des informations

Les informations, dans toutes cette histoire, je les ai principalement cherchées sur internet ; à l’OFII aussi, au début, on a eu des bons contacts, des personnes qui nous ont aidé… ça dépend vraiment sur qui tu tombes ! Ce que j’ai appris c’est qu’il faut toujours ‘demander un papier’, ça oblige la personne à bien réfléchir à ce qu’il te dit. Et aussi à toujours croiser les informations, ne pas se sentir à l’abri des surprises même si un fonctionnaire t’as dit que tu l’étais. Ça vaut toujours le coup de rappeler derrière, re-vérifier l’information.

J’ai aussi été aidée par des amis italiens, une copine égyptienne qui est mariée avec un russe…

Et après, le fait de participer à une association, pas forcément liée aux droits des étrangers peut aider. Dans les réseaux associatifs on trouve des personnes qui aident, des échanges d’informations qui permettent d’avancer.

L’information qu’on trouve sur les sites institutionnels en tout cas, n’est pas suffisante. Par exemple, essaie de trouver sur le site de la Préfecture si avec le récépissé tu peux rentrer dans ton pays et revenir en France sans problèmes… Tu ne trouves pas cette information, elle n’y est pas !

Autres lieux-ressource

Le CRIJ, que j’ai découvert récemment, marche bien : c’est un lieu ressource, pour les jeunes. Ils donnent de bons tuyaux.

Post scriptum

Quelque mois après cet entretien, pendant l’automne 2016, CS a enfin eu la nationalité française.

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