Le savoir et la débrouille
Ce qui m’a vraiment aidé ça a été de parler français et de bien savoir m’exprimer. Et de ne pas être trop “typé” maghrébin : je pouvais passer par un d’ici.
Et puis la débrouille : par exemple, pour trouver le nom d’une personne chargée d’un service à la Préfecture, j’ai changé plusieurs fois les derniers chiffres du numéro de téléphone du standard, jusqu’à obtenir son contact direct. Le fait de m’être adressé directement à la personne chargée du dossier a tout changé.
Enfin, il faut connaître la loi et ses droits, savoir se renseigner.
Par exemple, sous Sarkozy il y avait le “contrat d’accueil et d’intégration”. Je l’ai signé au moment du changement de statut. J’ai accompli tout ce qu’on me demandait (test de langue, journée d’intégration…) et quand je l’ai fait valoir à la Préfecture, ça a débloqué ma situation.