3 semaine à la rue, puis la PADA nous trouve un hôtel
Quand on est arrivé un homme afghan est venu vers nous à la gare, ils nous ont demandé d’où nous venions et nous a emmené à sa maison [...]
Quand on est arrivé un homme afghan est venu vers nous à la gare, ils nous ont demandé d’où nous venions et nous a emmené à sa maison [...]
Le lendemain de mon arrivée, je suis allée à la Plateforme, on a été reçu le jour même [...]
Après notre rendez vous à la Plateforme Asile nous sommes restés deux semaines dans la rue, c’était très froid… j’ai dit que nous étions à la rue et le Monsieur qui travaille à la Plateforme a pris notre numéro de téléphone pour nous rappeler pour une solution d’hébergement… jusqu’à maintenant je n’ai pas de nouvelle… Je pensais que ce serait normal que le personnel de la Plateforme Asile me demande si j’avais besoin de manger ou d’un hébergement et toutes les affaires privées comme la santé… mais quand je suis sorti de la Plateforme je pensais « pourquoi le personnel ne m’a pas posé ces questions »… ? Note de l’Observatoire Asile : Ali est sorti de la PADA avec un rendez vous GUDA à 54 jours sans aucune orientation pour répondre à ses besoins quotidien [...]
La PADA me dit d’aller à l’ADDAP 13, j’y vais avec mon frère 2/3 fois par semaine mais là bas ils ne font rien, juste me faire signer un cahier pour dire que je suis venu [...]
Quand je suis arrivé à Marseille, les premiers jours je suis resté à la Gare [...]
J’ai appelé au 115, le matin dès 8h, presque 4 fois j’ai essayé et finalement ils m’ont donné 1 mois à la Madrague… mais malheureusement c’est n’est vraiment pas un bon endroit là-bas, il n’y a pas de personnes normales, 6 personnes par chambre, beaucoup de vols, j’ai perdu 2 fois mon portable là bas [...]
Un africain croisé à la gare m’a dit que je pouvais appeler le 115 le 3éme jour [...]
En voyant tout ce monde à l’OFII et en constatant qu’aucune solution d’hébergement m’était proposée, j’ai renoncé… Entre temps j’avais eu la chance de connaître des gens du Collectif Soutien Migrants – El Manba, et grâce à ce réseau j’ai pu rentrer dans un squat, où je dors encore à présent [...]
Pour ma sœur, on a appelé de nombreuses fois le 115 mais ils disaient qu’il n’y a pas de place, ils demandent est ce qu’elle a des enfants et ils disent « sorry we don’t have place », on a essayé tellement de fois, et quand elle disait qu’elle a pas d’enfant ils répondaient qu’il n’y a pas de place… Comme elle n’a pas d’enfant elle a prit ma fille pour avoir une place en hôtel… Je sais que c’est pas bien, nous ne sommes pas habitué à mentir mais nous n’avons pas de solution…C’est trop dur de la voir comme ça… Finalement ma sœur a dit la vérité là où elle dort avec notre fille, et ils ont dit qu’ils allaient réfléchir à ça…
Pour ce qui concerne l’hébergement (pour demandeurs d’asile), aucune solution m’a été proposée par les institutions : j’ai fais 4 tentatives, en me rendant à l’OFII tôt le matin [...]
Nous avons redemandé un hébergement en montrant les papiers du Médecin de la PASS Rimbaud (Dzemail a eu une opération importante en Serbie [...]
Il y a la commission logement du collectif Soutien Migrants (el Manba): c’est comme ça que j’ai pu être logé quand ils m’ont dit à Forbin que ce n’était plus possible [...]
Environ un mois après avoir demandé l’asile, j’ai obtenu un logement, par le CADA – Centre d’Accueil pour Demandeur d’Asile [...]
Je vais à l’ADJ Marceau et ils m’expliquent bien comment faire pour rejoindre les adresses que je cherche [...]
Depuis 3 nuits on a eu accès à une Mosquée pour la nuit [...]
A la Plateforme, ils nous ont donné un rendez-vous pour la Préfecture , presque un mois après… La PADA n’a pas appelé pas le 115 pour nous [...]
Depuis que je suis là (nda [...]
On est retournés à la Plateforme […] pour faire la demande à la DRDJSCS et là ils ont enregistré notre demande d’hôtel [...]
Je ne connaissais personne à Marseille, je suis arrivé à St Charles et là on m’a dit de descendre les escaliers de la gare et à droit c’est pour les réfugiés [...]
L’OFII m’a donné le CERFA « Dossier médical du demandeur d’asile – certificat médical confidentiel » : c’est pour mon état de santé et pour avoir un hébergement (évaluation de sa « vulnérabilité », en vue d’une orientation vers un hébergement pour demandeurs d’asile – « demande d’adaptation de ses conditions matérielles d’accueil pour des raisons médicales ») [...]
L’OFII veut parler en français et je dis « Non, je parle anglais », mais elle insiste pour le français [...]
On est arrivée le soir à Marseille, on a dormi dans la rue devant la Gare Saint Charles [...]
J’ai demandé à la Plateforme comment on allait faire après les 10 nuits données par le 115… ils m’ont répondu qu’il fallait voir directement avec le 115, alors j’ai appelé le dernier jour… mais ils ont refusé parce qu’on avait déjà eu les 10 nuits… Au téléphone j’ai dit que j’avais un enfant malade, un bébé d’un an et demi, un fils de 2 ans et demi et que ma femme est enceinte de 8 mois,mais ils ont refusés, quand même [...]
À Saint Marcel, dans le 11ème arrondissement de Marseille, il y a une communauté Emmaüs, appelée Emmaüs Saint Marcel [...]
Début avril nous avons été à la Préfecture pour donner nos empreintes [...]
Je suis resté jusqu’en juillet 2017 [...]
Hier j’ai rencontré le réseau WELCOME qui me propose un hébergement à partir de novembre, mais avant je n’ai pas de solution, le 115 me dit « demain, demain, demain… » mais il n’y a rien, y a pas de place…
J’ai demandé de l’aide pour avoir une solution d’hébergement, mais il n’y en avait pas, à part le 115 et je ne pouvais pas aller dormir dans un endroit comme ça… la Madrague (Unité d’hébergement d’Urgence) me rappelle trop les camps en Bulgarie, où il y avait beaucoup de monde dans la même pièce, enfermés…
Je suis avec ma famille [...]