Obtenir son numéro de sécurité sociale et sa carte vitale : un parcours d’obstacles
Mon employeur avait besoin de mon numéro de sécurité sociale, pour remplir le dossier de mon contrat (et de mon côté, j’avais aussi besoin d’une carte vitale, au cas où il m’arrive quelque chose…). Et ça, ça a pris beaucoup de temps ! De mon côté, j’ai eu du mal à suivre les démarches : je me suis limité à fournir les pièces qu’on m’a demandées quand je suis allé à la Caisse d’assurance maladie. J’avais confiance et je pensais que les choses allaient avancer… Au bout d’un an, on m’a renouvelé mon contrat aidé, mais je n’avais toujours pas de carte vitale ni de numéro provisoire : heureusement que je n’ai jamais eu besoin de soins médicaux ni de médicaments. C’est seulement à la fin de ma deuxième année de contrat que j’ai découvert que ma couverture n’était en vérité pas encore activée : j’avais besoin d’un numéro pour le communiquer au Pôle Emploi et commencer les démarches pour les allocations chômage et ça a été un gros bordel ! Il me restait trois mois de contrat quand j’ai commencé à réunir ces informations : on m’a répondu que visiblement, je n’avais pas fourni tous les documents nécessaires, ou bien mon dossier avait été perdu. Pendant les mois précédents je m’étais rendu à la Sécu, par exemple pour signaler un changement d’adresse lors des déménagements, et j’ai toujours fourni les pièces qu’on me demandait, même quand il s’agissait de documents que j’avais déjà présentés. C’est le cas par exemple, pour l’acte de naissance, que j’ai dû donner à plusieurs reprise, ce qui n’est pas si facile à faire, sachant que ça ne peut pas être une copie du document en italien : il faut qu’il soit en version française et qu’il n’ait pas plus de trois mois (alors qu’il certifie un événement qui date de presque 30 ans!). Je devais donc demander à ma famille d’aller le faire à la Mairie de ma ville natale, et me l’envoyer, pour pouvoir à chaque fois présenter un document ‘frais’.