Ressentie à l’approche de l’évaluation de minorité

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Lorsqu’on m’a dit que je devais partir faire mon test de minorité, j’ai demandé a un grand, – que j’appelle l’Américain, je l’ai rencontré à l’hôtel, on parle souvent ensemble – car moi je pensais qu’une fois qu’il m’ont pris c’était bon hein, je pensais que j’allais venir et qu’on m’enregistrait sur l’ordinateur et c’est tout.. 

C’est une femme qui m’a appelé pour me dire que je devais passer le test je lui ai dit : “Quel test ?” Moi je savais pas que c’était le test pour avoir la minorité, moi je pensais que c’était pour me demander comment j’étais venu.
On a commencé à parler, j’ai paniqué, trop même. On ne m’a rien dit. 

Finalement après avoir fini le test de minorité, je suis rentré à l’hôtel, j’ai expliqué ça à l’Américain, qu’on m’a demandé comment je suis venu etc… il a dit que c’est bien ça, que c’était un test pour savoir si tu es bien mineur.
Mais quand j’ai découvert que c’était un test pour savoir si j’étais mineur, c’était compliqué tout était mélangé je dormais pas très bien , je faisais plus rien, même pour manger à 7h j’arrivais pas me lever, j’avais mal a la tête, je pensais qu’à mes problèmes. Parce que je ne connaissais rien mais après une semaine, une dame est venue taper à ma porte et m’a dit que je l’avais eu : je lui ai dit : “j’ai eu quoi?”, et elle m’a dit : “tu es reconnu mineur”.
Aaaaaah ! Depuis ce jour là j’étais très content, la tranquillité est revenue, j’avais la tête apaisée, je lui ai demandé où j’allais partir et elle m’a dit à Marseille.

J’ai personne en France, ni en Europe même ; le Grand avec qui je suis venu je sais pas ou il est, même mes collègues je sais pas où ils sont.

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