Excès de zèle à la CAF : la demande du titre de séjour aux ressortissants UE

En même temps, je me suis adressé à la CAF pour m’informer sur les Aides Personnalisées au Logement (Apl) : après des heures de queue, je tombe sur une employée spécialement désagréable qui me dit : « Vous les Italiens, Espagnols et Portugais, vous pensez d’avoir les mêmes droits que les français ! », et puis : « Mais vous êtes mal barrés, à Marseille ! Avant vous, il y a beaucoup d’Algériens, Tunisiens, etc. qui ont encore plus de droits que vous ! ».
Elle faisait suivre à ce genre de réflexion la requête de mon permis de séjour, qu’elle affirmait être nécessaire pour monter mon dossier. Surpris, je lui ai demandé de me montrer une plaquette ou des textes qui justifient sa demande, mais ni elle ni ses collègues ne m’ont jamais rien donné.
J’ai pris du temps pour me renseigner avant d’aller à la Préfecture : au Consulat Italien on m’a dit que la CAF n’avait pas le droit de m’exiger le permis de séjour, mais ils n’ont rien fait de plus pour moi, même pas un papier que je puisse emmener à la CAF.
C’est un ami français qui travaille dans une asso pro-migrants qui m’a expliqué que, pour les européens, le permis de séjour n’est qu’une option : « Si tu veux tu le fais, si tu as tout les papiers qu’il te faut…. Mais il n’est pas obligatoire, et les services de l’État ne peuvent pas te l’exiger ».
Avec ces informations, des lois et normatives européennes imprimées, une lettre de l’association pro-migrants menaçant la pose d’une plainte, je suis retourné à la CAF. J’ai eu la bonne idée d’éviter la dame qui m’avait si bien reçu la première fois, et je suis tombé sur un jeune homme qui a bien voulu ouvrir mes droits, sans demander le permis de séjour.

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